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marie-christine pessiot - Page 68

  • La Confiance

    La complexité croissante de nos environnements ainsi que la multiplicité des interactions possibles dans leur évolution nous obligent à mettre en oeuvre toujours plus de compétences pour en obtenir l'interprétation qui permettra d'élaborer les stratégies les plus adaptées à la réalisation des objectifs.

    Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir vont devoir entretenir des relations de plus en plus étroites avec ceux qui font autorité dans leurs domaines respectifs, même si ces derniers sont extérieurs à l'entreprise... dans certains secteurs d'activités, nous assistons déjà à la nécessité impérieuse du développement de réseaux collaboratifs afin de mieux appréhender les problématiques posées par les clients : c'est ainsi que bon nombre d'entreprises s'adjoignent les compétences de consultants extérieurs non présentes en interne...ces compétences étant elles-mêmes toujours plus valorisées de par le statut même de ceux qui en sont détenteurs et qui, de fait, les font évoluer au travers de la diversité des quotidiens qu'ils gèrent en permanence. Les compétences externes risquent ainsi de devenir les plus stratégiques dans la réussite des projets et dans la réalisation des objectifs. Mais les organisations en interne doivent être réceptives à ce type de relations collaboratives que seule la confiance permet de développer.

    Parallèlement, il deviendra aussi fondamental d'établir des relations basées sur la confiance entre les différents intervenants. Cela favorisera les politiques de réseaux.

    En matière d'organisation interne, nous assistons donc à la fin du système de hiérarchie pyramidale pour aller plutôt vers une collaboration transversale qui sera propre à chaque projet de l'entreprise.

    L'entreprise fonctionnera beaucoup mieux par projets fédérateurs et partagés autour desquels toutes les compétences, internes et externes, seront regroupées. Ce sont ces projets qui serviront de base à la constitution de réseaux : ils en deviendront le principe même d'autorégulation sachant que c'est le noyau fédérant qui en activera les relations. Toute la richesse liée au potentiel humain et au savoir-faire de l'entreprise en tant qu'organisation fédératrice deviendra alors capitale pour le devenir des projets.

    La plus grande qualité des dirigeants résidera dans le fait de savoir regrouper et conserver, au profit de l'entreprise, cette synergie de compétences internes et externes.

    Il devient donc urgent, en interne, de recréer du lien et de fluidifier la communication afin de faciliter les échanges d'idées en transverse et rendre chacun partie prenante, directement ou indirectement, du grand Projet de l'entreprise... instaurer la confiance entre les différents interlocuteurs... je vous parlerai de cette méthode canadienne du co-développement professionnel que je pratiquais depuis quelques années mais que j'applique désormais de manière plus formelle en préalable à tout projet de changement en entreprise afin de rendre leur fonctionnement plus flexible et plus "apprenant".

    CONFIANCE et ECHANGES sont les deux conditions de base pour faire gagner toute organisation humaine et donc, toute entreprise.